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L’Australie fascine les Français. Ce pays continent aux paysages et cultures multiples voit locaux et expatriés se mélanger tout en cotoyant des backpackers venus du monde entier. On s'imagine surfer près des plages de la Gold Coast ou encore louer un van et découvrir le Bush australien.
L'Australie est une terre d'accueil pour une multitude de communautés et cultures. S'y côtoient des anglo-saxons, des asiatiques, des Indiens mais aussi des Français ! Selon une estimation de la Maison des Français de l'étranger, ces derniers seraient 75 000 à y vivre. Ce melting pot se ressent particulièrement aujourd'hui dans toutes les grandes villes australiennes. Parmi elles, Melbourne, qui est vue comme la capitale du multiculturalisme australien. Bien entendu, la cuisine française a su y trouver son public : qu'ils soient Australiens ou expats.
Bien souvent, c'est la gastronomie de leur pays qui manque le plus aux expatriés. Savourer un croissant ou un pain au chocolat le
matin sont de ces petites choses qui peuvent, pour un Français de l'étranger, s'apparenter à un vrai moment de plaisir !
Melbourne a su séduire et attirer de nombreux cuisiniers venant de l'Hexagone, qui ont su faire retrouver le goût de la France à
ceux à qui elle manque le plus. La ville recèle de bonnes adresses, comme Choukette,
une boulangerie française située non loin du centre. La plateforme dédiée à la vie à
l'étranger, Expat.com, a rencontré son chef boulanger,
Nans Wojtczak, qui livre son témoignage sur la relation presque amoureuse entre l'Australie et la gastronomie française.
Nans Wojtczak est originaire de Poitiers, dans l'Ouest de la France. Après avoir développé son talent de chef
pâtissier à Bordeaux, Toulouse ou encore Nantes, il a pris son envol pour l'Australie. "Je suis venu en Australie
après avoir fait mon tour de France avec les Compagnons du Devoir, en tant que pâtissier, et je voulais encore voyager. Je
voulais vivre à Melbourne pour un ou deux ans afin de voir comment c'était ... Douze ans après, j'y suis encore !".
L'arrivée et l'intégration du jeune chef est facilitée par les Australiens eux-mêmes et le multiculturalisme
culinaire de Melbourne. "J'ai trouvé qu'il était facile de s'intégrer dans n'importe quel milieu social ici.
Les gens regardent la personne, ce qu'elle est, avant d'observer d'où elle vient et ce qu'elle fait. De plus, avec Melbourne, on peut
faire le tour du monde de la gastronomie en restant juste dans la ville".
Quand on lui demande quelle est la place de la gastronomie française à Melbourne, Nans répond avec satisfaction : "La
gastronomie française est reconnue mondialement, mais elle est particulièrement appréciée en Australie".
De quoi flatter notre ego ! En plus de boulangeries françaises comme Choukette, de nombreux restaurants de la ville font la part
belle à notre gastronomie, comme le souligne le chef pâtissier. "Il y en a plusieurs où j'apprécie aller
: Les Batifoles, Bistrot Guillaume ou encore Bistrot Thierry".
Que l'on travaille en France ou en Australie, un boulanger se doit de travailler tôt ! Nans ne déroge pas à la règle, et commence ses premières fournées de viennoiserie à 4h30. Un effort récompensé par la popularité de ses réalisations : " Nos viennoiseries sont très prisées par les Australiens, ainsi que nos quiches pour le déjeuner. Dans l'après-midi, vous pouvez être sûrs que les petits gâteaux traditionnels (éclairs, tartes, choux..) trouvent leur public !".
Devant un tel succès, il semble logique que de jeunes chefs veuillent venir tenter leur chance en Australie. Nans les encourage, tout
en les prévenant. "Il faut être prêt à travailler dur. Trop de Français arrivent à
Melbourne pensant qu'en étant Français, il leur sera facile de trouver du travail et de s’intégrer. Je ne pense
pas que cela suffise. En premier lieu, au debut, il y a la barrière de la langue, mais il faut aussi s’intégrer dans le
pays. Il faut aussi savoir faire ses preuves professionnellement. Il y’a de plus en plus de chef talentueux, qui viennent de partout
dans le monde, à Melbourne. Ce n’est pas si facile que ça! Mais quand on trouve la bonne place c’est vraiment un
bonheur de travailler et vivre dans cette ville !".
Antoine Clochon pour expat.com