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Pour tous ceux qui n’auraient pas suivi, les élections présidentielles de 2017 ont lieu dans moins d’un mois en France ! Les citoyens français se rendront aux urnes les dimanches 23 avril et 7 mai pour choisir le prochain Président de la République française.
Cette élection désignera le successeur du président sortant François Hollande qui a fait le choix de ne pas être candidat à sa propre succession, sa côte de popularité étant au plus bas.
Il y a une raison pour laquelle tout le monde veut être Président de la République française : le rôle offre à son titulaire un grand pouvoir, à faire pâlir d’envie la majorité des autres dirigeants démocratiques. En fait, le président français est une sorte de monarque moderne dont le règne serait limité dans le temps. Il exerce la plus haute fonction du pouvoir exécutif. Il est le chef de l'État, le chef des armées, le garant de la constitution de la Ve République française, il peut dissoudre le Parlement ou encore accorder la grâce présidentielle.
Notre monarque temporaire est ainsi élu pour 5 ans au suffrage universel direct. Ce mode de scrutin a été mis en place en 1962 et la durée du mandat est passée de 7 à 5 ans en 2002. Si aucun candidat ne recueille la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour de scrutin, un second tour a lieu deux semaines plus tard où seuls peuvent se présenter les deux candidats arrivés en tête au premier tour. Avec 11 candidats en lice pour les élections de 2017, nous nous dirigeons sans nul doute vers un second tour.
Pour la première fois sous la Ve République, le président sortant, François Hollande, choisit de ne pas être candidat à sa succession à l'issue de son premier mandat. Il faut dire que sa cote de popularité ne recueille que 17% d’opinions favorables, à l’époque où il annonce sa décision de ne pas se représenter (décembre 2016). Le résultat des primaires ouvertes organisées par les deux plus grands partis de France crée également la surprise : les favoris (Alain Juppé, et dans un moindre mesure Nicolas Sarkozy, pour Les Républicains ; Manuel Valls et Arnaud Montebourg pour le Parti socialiste) se voient éliminés au profit de candidats moins attendus (François Fillon et Benoît Hamon).
Plusieurs partis traditionnels du paysage politique français ne sont pas directement représentés à cette élection (Europe Écologie Les Verts, le Modem ou encore le Parti communiste), ayant chacun privilégié un système d'alliances avec d'autres mouvements plus forts.
Alors qu’en France, les élections se sont jouées pendant longtemps entre deux partis principaux, le PS d’un côté (le parti politique de François Hollande) et les Républicains de l’autre, ces élections présidentielles semblent venir bouleverser toutes nos habitudes. Pour preuve, les sondages actuels placent deux candidats de deux autres mouvements en tête, reléguant Les Républicains et le PS en 3ème et 5ème position ! L’éternel clivage gauche/droite demeure mais faiblit de plus en plus pour laisser entendre de nouvelles voix.
La campagne a été mouvementée à cause de plusieurs affaires judiciaires dans lesquels certains candidats sont impliqués (François Fillon en particulier). Mais, aussi étrange que cela puisse paraître vu d’Australie, les mises en examen ne semblent pas empêcher quiconque de briguer la Présidence de la République !
154 candidats s’étaient lancés dans la bataille mais seulement 11 candidats ont été officialisés par le Conseil Constitutionnel après avoir réuni un minimum de 500 signatures d’élus locaux. Parmi eux, 9 hommes et 2 femmes (vous noterez que la parité en prend un coup !).
Il s’agit de :
Selon les sondages les plus récents, Emmanuel Macron, candidat centriste, devancerait légèrement Marine Le Pen, candidate d’extrême droite (25.8% contre 24.8 %), suivi de François Fillon, candidat de la droite (17,3 %), Jean-Luc Mélenchon, extrême gauche (13,3 %) et Benoit Hamon, gauche (12,5%).
Une fois notre Président élu, les Français retourneront aux urnes pour les élections législatives les
dimanches 11 et 18 juin, afin d’élire les députés de l’Assemblée nationale. Ces élections
sont d’une grande importance pour le Président fraichement élu. En effet, si son parti ne remporte pas la
majorité de sièges à l’Assemblée, son mandat s’avèrera plus compliqué que
prévu !
Adèle Bouet,
Pour l'Alliance Française de Melbourne